Page:Robiquet - Histoire et Droit.djvu/325

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

318 HISTOIRE.

mi’nnx fjfntx hnnts (~R la. rnR Varderet. il ntac qu’aux deux bouts de la. rue Verderet, il placerait deux cavaliers, avec la consigne de n’en laisser sortir personne. Cette précaution parait à la double issue du repaire de Babeuf, dans le cas où elle aurait existé ; et que le surplus du piquet bloquerait et se mettrait en mesure pour cerner la principale porte d’entrée de la maison, de manière que personne ne pût ni en approcher, ’ni en sortir. Le quartier où cette expédition devait se faire étant près des Halles et conséquemment très peuplé, et ne doutant pas que l’appareil qu’elle nécessitait n’attirât une très grande affluence, je crus qu’il était prudent de faire semer le bruit que c’était une bande de voleurs et d’assassins qu’on arrêtait je convins de cela avec le citoyen Jolly et me mis en marche pour aller requérir une autorité constituée de m’accompagner.

Je me présentai chez le citoyen Baron, juge de paix de. la section du Mail ; il était absent ; je me transportai de là rue Neuve-Eustache, chez le citoyen Lefrançois, juge de paix de la section de Brutus, et lui demandai s’il voulait m’accompagner dans une opération dont j’étais chargé par le ministre de la police générale, en vertu d’ordres du Directoire. Ce juge de paix me répondit qu’il aimerait mieux donner sa démission que de faire aucune opération. Après cette réponse, je fus trouver le juge de paix du Contrat-Social. Il était malade. Le temps s’écoulait ; mon impatience s’augmentait. Enfin je pris le parti d’aller chez le juge de paix de la section de Bon-Conseil, dans l’arrondissement duquel est située la rue de la Grande-Truanderie. Celui-là fut encore pis. Sur la proposition que je lui fis de m’accompagner pour mettre à exécution un ordre du Directoire, il me demanda ce que c’était que cet ordre ; je tenais l’ordre à la main, mais, par réflexion, je lui demandai s’il viendrait avec moi. Il me répondit que non. Je remis alors l’ordre dans ma poche, et lui observai que je serais obligé de faire rapport de son refus. Il me répondit que je ferais bien, et même que je pouvais dire qu’il n’avait pas voulu du tout m’accompagner. Je fus donc encore obligé de me retirer et de recourir ailleurs. Je pensai aux autorités constituées de la section de Bonne-Nouvelle, la plus voisine de celle de Bon-Conseil ; mais, comme les