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78 HISTOIRE.

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plexité remarquable. Elles paraissent d’abord plutôt militaires que civiles, pour devenir ensuite presque exclusivement civiles. Les quarteniers ont la garde des portes de la ville ; dans leurs maisons se trouvent les seaux et les crocs de fers qu’on emploie en cas d’incendie. Ils ont aussi à veiller sur les chaînes qui garnissent le coin des rues et sont comme le signe matériel de l’indépendance municipale. Nous avons dit le rôle des quarteniers dans les élections des Prévôts des marchands et Échevins. En réalité, ils dressaient eux-mêmes les listes de notables sur lesquelles le Bureau de la Ville désignait ceux qui devaient prendre part aux élections du premier degré. Ils finirent même par convoquer qui bon leur semblait. Ayant entre leurs mains la statistique de tous les habitants de leur circonscription, les quarteniers faisaient à chaque instant sentir l’action administrative à la population sédentaire et à la population nomade. Rien de plus fréquent que de les voir visiter les hôtelleries, sur un mandement du Bureau, pour découvrir les gens suspects ; faire le relevé des armes ou, en temps de guerre, du blé, des denrées de toute sorte. Quand le roi demande un prêt à la Ville accident fort commun, ce sont encore les quarteniers qui dressent les rôles des taxations et réclament à chaque c/te/*<Mo~e~ sa cotisation. Pour suffire à une pareille tâche, il fallait au quartenier des auxiliaires. Pendant longtemps, chaque quartenier eut sous ses ordres deux cinquanteniers et dix ~Mat~cM, officiers dont les uns commandaient à 50 hommes et les autres à 10 hommes. Plus tard, il y eut jusqu’à 4 cinquanteniers et 16 dizainiers par quartier. Ces derniers étaient simplement choisis par