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d’entendre L’Agonisant en deuxième lecture : Cela me fait mal, m’a-t-elle dit ; et, à mon sens, c’est le plus bel éloge qu’on puisse faire de votre œuvre.

A bientôt, mon cher Poëte. Embrassez pour moi votre charmant Julio, et pensez à votre ami qui vous aime

Alexandre Carreso.

Fontenay-le-Fleury, le 23 juin 1879.

Mon Cher Confrère,

J’ai reçu votre affectueuse lettre du 20 de ce mois, et, deux jours après, le volume que vous avez bien voulu m’adresser ici. Je vous remercie beaucoup de cet exemplaire et de ceux que vous avez déposés chez moi. Je regrette de n’avoir pas été lâ pour voua recevoir. Je suis à la campagne, chez un de mes amis, pour un mois environ.

J’ai lu votre livre avec l’intérêt que j’attache à vos productions. Il m’est impossible de vous donner mon jugement, car je ne me sens pas compétent en matière de réforme de notre versification française. Je ne crois pas qu’elle soit née telle qu’elle est du caprice des poëtes ; elle me semble être un fruit naturel de notre langue. Il est vrai que l’oreille est devenue de plus en plus difficile, au point d’attendre une richesse de rimes qui, je l’avoue, est un peu trop tyrannique. Je m’accommoderais plus facilement des hiatus que vous vous permettez, parce qu’n& Ne Sont Pas Du Tout ChoQuants.

Je regrette le caractère trop intime de certaines pièces de