Page:Rocco - Alcibiade enfant à l’école, 1866.djvu/11

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
X
AVANT-PROPOS

L’autre dissertation est traduite de l’italien de M. Giamb. Baseggio, par M. Gustave Brunet, bibliothécaire de la ville de Bordeaux, et accompagnée de notes et d’une post-face de ce zélé bibliographe[1]. Elle est fort intéressante, en ce qu’elle émet des probabilités sur l’auteur resté inconnu de l’Alcibiade qui, suivant M. Baseggio ne peut-être que Ferrante Pallavicini, membre de l’Academia degl’ Incogniti, auteur avéré de la Susanna, de la Taliclea, des Rete di Vulcano, du Corriere svaligiato, du Divorzio celeste, et de la Rettorica delle Putane. Parmi les preuves décisives qu’il en donne, la description de la beauté d’Alcibiade, appliquée à celle d’une femme, se lit dans la Susanna et la Taliclea ; un autre passage du livre relatif aux

  1. Dissertation sur l’Alcibiade fanciullo a scola, traduite de l’italien de Giamb. Baseggio et accompagnée de notes et d’une post-face, par un bibliophile français. Paris, J. Gay, 1861. Tiré à 254 exemplaires numérotés. In-8o de 78 pages. — Le Manuel du libraire attribue à tort à M. Girol Adda l’honneur d’avoir, en 1859, découvert que l’auteur de l’Alcibiade était Ferrante Pallavicini. Cet honneur revient à M. Baseggio, lequel a publié, en 1850, sa Disquisizione, tirée à 25 exempl. seulement.