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ALCIBIADE


„ Tu seras donc désormais le centre de mes pensées, le principe de leurs mouvements, la règle infaillible de mes actions, le but et la fin de mon plaisir et de ma félicité. C’est à toi comme à Mon Dieu que je consacrerai mon cœur ! „

Et en parlant de la sorte, le passionné maître, multipliant ses douces étreintes, continuait à jouir de l’adorable enfant. Et il sut si bien faire, que quand Alcibiade n’avait pas le vit de son maître dans le cul, il ne savait pas ce que c’était que le plaisir, et il ne croyait pas qu’il lui fût possible par une autre voie de devenir aussi parfait que son maître.

Bienheureux précepteur qui sut, en te faisant l’esclave d’une telle beauté, en jouir dans toute l’étendue de tes vœux.

Comment ils continuèrent leurs ébats, leurs caresses amoureuses, c’est ce que nous dirons dans une seconde partie plus lascive encore[1].


  1. Cette seconde partie n’a jamais paru.