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XVI
AVANT-PROPOS


et se manifeste de temps à autre et çà et là, violemment, à l’état endémique. Les appréhensions de Frédéric II sur l’armée prussienne seraient de mise aujourd’hui sur l’armée française, qui, depuis quelques années, paraît avoir tourné terriblement au régiment de l’Oncle Henri. Dans la dernière session du sénat, l’audacieux marquis de Boissy, a, sans ambages, exprimé ses craintes sur l’invasion des mœurs arabes dans nos régiments, et, de fait, un effroyable débordement pédérastique semble être jusqu’à aujourd’hui le seul revenant bon de la guerre d’Afrique[1], comme la vérole a été celui des guerres d’Italie du xvie siècle, du moins si

  1. Servi par le monstreux développement d’une capitale où tous les vices bouillent comme dans la chaudière du diable. — Le vice pédérastique est à l’état constitutionnel dans l’Orient, et les Orientaux lui font des prosélytes comme ils ont propagé le mahométisme, par la coercition : Cohibe intrare. On lit dans la Correspondance intime de l’armée d’Égypte : “ Les Arabes et les Mamelouks ont traité quelques-uns de nos prisonniers comme Socrate traitait, dit-on, Alcibiade. Il fallait périr ou y passer. „ Lettre de Jaubert au général Bruix, p. 19 de l’édition de la Bibl. originale. — Si nous avions des correspondances intimes du temps des croisades, elles nous en apprendraient de belles.