corps quand nous en jouissons. C’est le contraire
chez la femme. Dans le coït, la convexité des
deux ventres qui se touchent laisse un vide
entre les parties et les empêche de former
cette union parfaite qui seule fait l’extrême
jouissance.
„ Quand on jouit d’un garçon, on n’est privé ni de la douceur du baiser, ni du bonheur de respirer le souffle embaumé de la bouche amoureuse. Là aussi l’union est complète et l’ivresse doucement partagée, lorsque le bien-aimé prend une position qui lui permet de tourner facilement son visage vers celui de son amant, tandis que la ciboule se plante dans son jardin ou frétille gentiment entre ses mains, selon le caprice du charmant jouvenceau. Et quand cette position offrirait quelque inconvénient, loin de nuire au plaisir, elle en fait l’assaisonnement, elle l’aiguillonne, elle le stimule, comme le jeûne aiguillonne et stimule l’appétit. D’ailleurs sentir l’oiseau de l’enfant se dresser, se roidir, s’irriter, se gonfler dans vos mains, s’ébattre en mille manières, n’est-ce pas là un plaisir qui vous invite, qui vous