Page:Rochefort - Dictionnaire général et curieux, 1685, A-L.djvu/393

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

/ · .g LY .34 . ’.' ’• .. digieu{es 3c étonnantes· q11’!l faiç pour l’eAfterien des Pauv:tes & des Orpadins•.. Voya · .Cimrité~ v. HôpitAUX. .

· ,,

La Ville de Lyon fut cànvertie Ha,fOJiCatho.> lique pat les -Predications de fainrlrené4l •. qui fur m;u:tyrifé. avec la plus grande partie des MabitaJlS venus nouvellement à la Foy fous la perfecution de / l’Empereur ,Severe l’an· 1 7 9• ln GAiliis. tmdti. pr11· Clmjti n11mine {IVIt pw M#tyriflm g#Mmis c~ltftibUI nr11naU , fjM"!"f ’ futjftllf111711 h~ ipwl. nu paeliter ufque hodie retinentur , ex qui/nu & iUe p;iriJIIS Lug- J.unenfit Ecdefu Ph11rimu Epi{coput foit , 1Hi plenUI Jimvn diverfu Ajftiaus fHJipliciis pr11 Cbrij~ pAj[Hs eft ; Bwilfim.w vera Ir.oliUI hlljtil futcejf~r m.v -tyru, qui À· Be11ta PoiJtc""Po t~~fhAn& urbem dire- . éfH4 eft , aàmirabili virtute mituit, qHi in modicitem- poru Jfatio pr.ttÜcAtÎIIne [UA , maximt integra dvitA- mn reddidit ChriftiAnam. Gregor. Turon. &: Baron. Annal. mmi 2.~ 5. ,. · Il ne faut pas s’eltonner li l’on voit aujourd’huy pratiquer avec éclat la d~vorion,& les autres Oeu- vres de pierez dans la ville de Lyon, puis qu’elle a dté une des premieres du Royaume qui a embraf- {6 le Chrifrianifine. · L Y 0 N S. ATJirn~~UX. Hannon Carthaginois commença à dompter les Lyons, on le bannit pour cela de fon pays ,di- fant, que puis qu’il domptait les Lyons, il pour- Foit pretendre à la domination des hommes. Pline. Marc-Antoine Coufin d’Oél:avien avoir des Lyons à fon char, de mefme l’Empereur Eliogaba- le, le Roy Dom Jouan de Cafiille avoir toûjours un Lyon à fon cofl:é comme un barbet , Jacques l’Ad elfe Archevefque de Se ville de mefme.Mm’ian, Loüis Ccb.; l. 7. de1 .ATJtiques ltÇOT11, dit, qu’une brebis engendra un Lyon ; David, Samfôn, Her- cnles, & LiGmacque onr dompré des Lyons. Admirable reconnoiffance d’un Lyon enversce- luy qui luy avoir arraché une efpine du pied. V. Gratitude. Le Lyon n’a pas un odorat excellent, il a cela qn’il ne peut fouffrir le chant du coq. Hypocrat. lib.J .cap.•4· . On dit que le Lyon efl le plus courageux de tous les animaux, il ne·laitfe pas neantmoins d’ef- rre quelquefois fm·pris pa~ des bruits alfez legers. Leoni pavida funt ad levijfit(llll ftrepitHI pt[ffiTa, Sen cc. La Lyonne n’engendre jamais qu’une fOis, voilà pourquoy elle fe vante de donner an’ monde le Roy des animaux. PliTJ~. L Y R E. La Lyre efr cet infrrument que Mer- cure donna autrefois i Apollon, par l’harmonié du..o quel il arrirÇJir les animaux & les autrescltofès ina- nimées. Ilidore, dit, qtte fon nom vient de ,..b,, qui veut’ dire folvo, dijfolvo , pafce qu’elle fuit dive&s fortes de. tons. lib. 1 •· c ap.11. Nicander, dit, qne Mercure ayant trouvé une Tourruë il en tir une Lyre qttippe, brAcbiu adaptatu, l11goq'Qy~)’ plU.litiUS me- dailles des anc1e1ts. P.mpel’èurs atl· ..:evcf~: defquelks il y avoir le Portrait d•une DœjJè f{W renoir 1.1n !!ys en main avec cett~ drnfe.Z:EJP’NA11tt’ Publiq,.e . Pier.lib.5 . eap.b Li/lis~ Lel 6gtt lc:Janriquiré ont facrifié à cette vertU , ïls onr atrtndu le Mcf. lie qui devait ellre l’autheqr du Clbtt ~~t.Uc ~ lu y ont prefenté cerre lieur, qui el fon fytn~le, parce qu’elle ni-! lailfe pas de lleunr &: d’e s’éru!oüir quoy qu’elle foit levée de cerre & det;lchee de Ja racine. Lorfque la Rqne de Saba .vint. &:ire facrilice à Salomon de fès amours & de fes raviflè(llens, elle le vit dans fa gloire ~lX fous dc:s ot’llemens pom- · peux’ dont ·le principal c:ftoit une robe d’e drap d’or réhauflèe de lieurs de Lys quel’aiguille y avoit fOrmées. Cerre: Reyne s’etl:ant approchée de fon Tdme luy prefenra fix fleurs de f.ys narurelles, &: lix au- tres atri1lcielles,n delicatement· travaillées que l’on ne: voyoit entre elles ~lw.unes RU~ques de .di !hn- él:ion. Ce Roy voyant’ que l’on avoir delfein de le furprendre s’11vifa de lkher une Abeille, qtù mé.- prifant l’art & l’ind~alla muguetter les autres aufquelles fon inftiaél: l’adrelfa. J,>inc:d. de Reb. Salomon.

LYTTRES. Et Ceintm’tr FÙ!ilbm.

Le Ciel, ou la voiÎte Celefte, dît , Yirgil. r.. Georg. a cinq ceintures. & une écharpe entre-deux blafonnée de douze lignes, qui font comme lès Ar- moipV:s,la mer /jttoribll4 cinginw, dit, Qf!M.r . Jlfe- tamorph. La’ rerreeft reciptaquemcht·. en’l(irorillée d~ ’la Mer. Tel/us pt;ACinétll cirntm~ t#Ari, Plin./ . l· cap.66 . & l’bonÎme qui elt un perit monde, & u~"’ petit abregé ·des Ciettx ; & des l!letnèns, doit aufh avoir des çolliers,ou ’des ceintur’es d’bonneur,pour honorer fès Funerailtes , on dit Limes. Àlimrione • tllllinirntnt•.qui té fait en poliffunt-fa l’lltïràille où on met les ceintUres, ou font pcimes l~s Ànnoirics &s défunts , ou biert .f lit111"4 • p:ttce.. ctue par ce~ ~rqrres .ont.apprend la mort de çetuy pour q~1 elles font mifes, & à mefme temps t’,!tt>!ll’Ctt~. <JU ~~ a: merité, quiA 1Mfl4 infÇII/pm lfth01ffl( >& Jtrti[d•- aioTJÜ ,dir, Chalfanée: Comme il ell: de l’honReur des Chevaliers d’avoir Cclp.~té$ • Efpl:.l’ons d’or, Jarretieres, V. Homme.


MACHER