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CHAPITRE IV.
LE MARQUIS FRANÇAIS.
Suite de la LETTRE VI.
Philippe d’Oransai à Maxime de Verseuil.
vre de joie, au comble du bonheur,
serrant Honorée dans mes bras, je ne
m’étais point aperçu que les objets
dont j’étais environné avaient disparu en
même temps, et que par un effet dont je n’ai
pu trouver la cause, ma cousine et moi nous
avions été transportés dans une chambre où
nous étions seuls avec notre amour. Il s’écoula
plus d’une heure avant que j’eusse pu
rétablir le calme dans mes pensées comme
dans mon cœur ; ah ! il faut aimer ainsi que
moi pour se faire une idée de mon délire :
séparé depuis des années d’une femme que
j’adorais ; la retrouver, sans être prévenu, d’une