combat qui serait tout à mon désavantage ; vous écrivez comme Virgile.
Le célèbre M. Bastier, que vous voyez tous les jours, m’assure que je dois réussir.
Et moi je n’ai fait encore qu’une douzaine de chansons ; vous voyez, monsieur, que la partie ne serait pas égale ; ainsi, je me tiens pour battu, mais très battu.
Vous me cédez donc le cœur de la sentimentale Apollonie ?
Ah ! quant à ceci, je ne le dis pas.
Le vainqueur, cependant…
Le vainqueur sur l’Hélicon ne l’est pas toujours à Cythère ; vous voyez que je sais ma fable, et je ne sais si mademoiselle de Norcé doit être conquise par des bouts-rimés, voire même par une idylle ; ainsi je continuerai à la voir jusqu’à l’instant où je serai abîmé par votre réputation poétique, ce qui, je pense, ne tardera pas. Jugez même de ma générosité :