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AMBROISINE.
Mon infortunée sœur n’a rien de caché pour moi : je connais à fond, aujourd’hui, votre conduite que je soupçonnais depuis longtemps.
MARCEL.
Oui, je suis coupable, mais mon désespoir, mon repentir doivent me faire espérer mon pardon.
AMBROISINE.
Je ne pense point qu’Euphrosine y consente.
MARCEL.
Elle me sera peut-être moins défavorable que vous ; où peut-elle être ?
AMBROISINE.
Elle vient de sortir, sa tête était montée et bien disposée à vous punir de votre manque d’égards.
MARCEL.
Que pourrait-elle faire ?
AMBROISINE.
Que sais-je ! la conduite que vous avez tenue tantôt lui fournira quelques idées.
MARCEL.
Vous voudriez me faire entendre…