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CHAPITRE XI.
LES ROMANCES ET LA VIEILLE GOUVERNANTE.
LETTRE XXXI.
Philippe d’Oransai à Maxime de Verseuil
près des pourparlers de quinze jours,
après mille démarches inutiles, j’ai
enfin obtenu de Mathilde un aveu
sincère de ses sentiments : elle m’aime, elle me
l’a juré ; ce n’est pas à cet aveu que je prétends
m’arrêter : elle est dans ce moment au désespoir,
elle vient de perdre sa tante qui lui a servi de
mère. Comme elle n’a plus aucun parent qu’un
oncle assez maussade, on a résolu de la marier
sur-le-champ… Mariage !… ce mot me fait
frissonner ! Il te paraîtrait naturel que je fusse