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Page:Rod - L’Innocente, 1897.djvu/81

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la veille le délaissaient, des visages nouveaux, en revanche, s’y multipliaient ; et l’on sut que c’étaient des hommes d’affaires, avocats, avoués, notaires, venus de grandes villes. Ce fut un nouveau sujet de plaintes : est-ce qu’il n’y avait pas aux Pleiges un excellent notaire, Me Féréday, qui avait administré jusqu’alors le bien de la famille : pourquoi lui retirer une confiance dont il restait digne ? En fait d’avoués et d’avocats, il y avait aussi, sur place, ce qu’on pouvait désirer de mieux : des gens honnêtes, respectables, incapables de pousser à de vaines chicanes par intérêt professionnel ; pour quelle raison mystérieuse leur préférait-on des in-