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garda dans la glace et ne put réprimer un sentiment de pudeur effrayée — qu’elle n’éprouvait pas autrefois avant d’affronter le public — en songeant qu’il la verrait de près dans un tel costume ; quoiqu’elle fût prête, elle voulut attendre encore.
Cependant l’orchestre, étouffé par les parois, lui jetait des bouffées de valse ou de polka : c’étaient des airs qu’elle entendait depuis son enfance, au son desquels elle avait travaillé sur bien des chevaux, dans bien des villes ; et son oreille y était tellement accoutumée, qu’elle s’étonna d’y avoir même prêté quelque attention.
Et ces airs produisaient sur elle une impression bizarre : elle sentait