Page:Rod - La Chute de Miss Topsy, 1882.djvu/44

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

rables : il n’avait eu que deux fois en sa vie des billets de faveur.

Peu à peu, les spectateurs rentraient, enjambaient les banquettes, se tassaient dans les couloirs. Le spectacle recommença. Pellard bâillait, ennuyé par les exercices d’un équilibriste japonais, qui jonglait avec mille choses obéissantes, et finit par faire danser autour de lui un long ruban rose, qui se tordait comme un énorme serpent prodigieusement agile. Frémy demeurait distrait, comme rappelé par les lointains de sa vie. Mais son attention se réveilla pourtant à l’entrée de miss Topsy, dont les premiers débuts étaient annoncés sur l’affiche. On avait un peu parlé d’elle et, quand elle entra, il se fit dans le