Page:Rod - La Chute de Miss Topsy, 1882.djvu/75

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

qui, chaque soir, venait l’attendre à la sortie. Misstress Maudson rêvait une modeste aisance, pour plus tard : aussi travaillait-elle, à l’occasion, pour les magasins de modes, afin qu’on pût faire des économies. Elle était très pieuse ; à la maison, elle partageait le temps de sa fille entre les soins du ménage et de bonnes lectures ; elle professait un profond mépris pour l’acrobatie, qu’elle appelait un « métier de sauvages », — et qu’elle avait pourtant acceptée, à cause de la nécessité. Ce qui la blessait le plus, c’était le nom bohémien de Topsy qu’on appliquait à sa fille et qu’elle ne voyait jamais sans un froncement de sourcils s’étaler en grosses lettres noires sur des affiches sang de bœuf : chez