Page:Rod - La Chute de Miss Topsy, 1882.djvu/79

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quand ils étaient seuls, l’odeur puissante des chevaux qui remplissait la salle les faisait respirer plus fort et les troublait. Ils frissonnaient. Instinctivement, ils se rapprochaient l’un de l’autre. Leurs mains se cherchaient avec un léger tremblement, et les yeux de Topsy s’allumaient d’une telle flamme qu’ils semblaient noirs…

Puis, soudain, le lustre les inondait de sa lumière crue, l’orchestre éclatait en sons criards, des têtes apparaissaient autour d’eux, comme des points noirs de mauvais augure, des camarades serraient la main de Topsy et leurs aveux se trouvaient suspendus.

Leurs conversations n’étaient plus banales : ils parlaient de l’amour en