Page:Rod - La Chute de Miss Topsy, 1882.djvu/83

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détachait sur le ciel clair des nuits d’été. Enfin, le rond-point dépassé, il trouvait un peu de solitude.

Alors, il revivait sa soirée dans ses moindres détails, puis, tout à coup, des raisonnements se présentaient à son esprit, qui en chassaient la rêverie :

« Je ne puis pas m’embarrasser d’une femme, se disait-il, cela mène trop loin… »

L’idée de la paternité, possible malgré tout, le terrifiait :

« Nous ne pourrions pas vivre !… Topsy serait forcée de quitter le cirque ; il nous resterait mes 175 francs par mois !… »

Mais, quoi qu’il fît pour la chasser, l’image de Topsy s’obstinait à le