Page:Rod - La Chute de Miss Topsy, 1882.djvu/86

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d’émotion, en le cherchant des yeux parmi la foule. Et ils vivraient, ils seraient riches, les choses s’arrangeraient d’elles-mêmes comme dans les romans ; il quitterait son ministère.

Lentement, il rentrait chez lui, fatigué pas sa longue marche ; et mille petits tracas le rappelaient à la réalité. Il lui fallait gravir ses cinq étages, allumer sa lampe à pétrole, qui sentait mauvais, ou sa bougie, qu’il ne trouvait pas. Les chaleurs et les mauvaises odeurs amassées pendant le jour stagnaient encore à cause du manque d’air. Il aurait voulu respirer encore un moment à sa fenêtre : mais les maisons voisines, plus hautes, lui barraient la vue, et il ne voyait qu’un petit coin du ciel.