Page:Rodenbach - L’Arbre, 1899.djvu/80

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

seul à le posséder lui apparaissait insupportable et une douleur pire que la mort. Oui ! la mort, qui est le remède toujours proche, et facile sans doute. Ceux de l’île l’ignoraient. L’étranger venait de l’apprendre. Joos ne répondit pas à Neele. Celle-ci, définitivement cette fois, entraîna la vieille Lam vers la sortie. Joos suivit machinalement et répétant en lui-même : « Le mort doit dormir si tranquille ! »