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Page:Rodenbach - La Jeunesse blanche, 1913.djvu/130

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AMOURS INQUIÊTES


 

I



Tous les escaladeurs de ciel et de nuées,
Tous les porteurs de croix, tous les voleurs de feu
Qui vont vers la lumière à travers les huées
Cherchent dans un regard l’infini du ciel bleu.

Quel que soit leur Calvaire, il leur faut une femme !
Parfums de Madeleine, oh ! tombez sur leurs pieds !
Linge de Véronique, approchez, comme une âme,
Pour garder dans vos plis leurs masques copiés.