Page:Rodenbach - La Jeunesse blanche, 1913.djvu/54

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


PROMENADE


 
Douceur d’aller le soir, lorsque les chaumes blonds
Flambent sur les toitures,
Et qu’au milieu des blés les perches de houblons
Ont des airs de mâtures.

Douceur d’aller ainsi voir les bateaux glissant
Sur le fleuve aux eaux lisses,
Et de laisser parler son amour commençant
Par les berges complices.