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Page:Rodenbach - Le Mirage, 1901.djvu/115

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JANE.

Où je veux ! Chez mon amant…

HUGHES.

Dis plutôt : tes amants ! Je savais bien que je te surprendrais ce soir. J’en avais le pressentiment…

JANE, ricanant.

Tu es malin ! Je t’avais vu !

HUGHES.

Tu mens !

JANE.

Voilà une heure que tu es là à m’espionner. Et les autres soirs, tu crois que je ne t’aperçois pas de mes fenêtres ?

HUGHES, d’un ton qui espère.

Alors, tu n’allais chez personne ?

JANE.

Si, si, j’étais attendue… et j’y vais !