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Page:Rodenbach - Le Mirage, 1901.djvu/159

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très gentille dans votre atelier. Vous, vous aviez toujours l’air embarrassé !… comme maintenant encore.

JORIS.

J’ai peur que Hughes ne vous entende. Il est assez malheureux ! Vous savez bien qu’il a eu de grands chagrins.

JANE.

Tant pis !… Il m’ennuie. D’ailleurs, je ne sais pas pourquoi j’éprouve un certain plaisir à lui faire du mal.

JORIS.

Vous devriez avoir pitié. Pourquoi n’êtes-vous pas meilleure avec lui ? Je croyais, moi, qu’il y avait dans toutes les femmes un fonds de miséricorde.

JANE.

Vous ne connaissez pas les femmes, cher mon-