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Page:Rodenbach - Le Mirage, 1901.djvu/42

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HUGHES.

Vous avez raison, Barbe. Ils sont quelque chose de la morte qui se continue ici… Pour les choses silencieuses qui vivent autour, dites-vous bien que cette chevelure est liée à leur existence, qu’elle est l’âme de la maison et que d’elle dépend peut-être la vie de la maison !… (Se dirigeant vers Joris qui est assis dans un fauteuil, et lui montrant le coffret de cristal.) Les cheveux aussi sont textuels.

JORIS.

Vraiment ?

HUGHES.

L’autre part d’une même chevelure !… Ah ! ces cheveux de l’inconnue, les manier également, les faire flotter dans l’air, comme s’ils n’appartenaient plus à personne, comme s’ils appartenaient à Geneviève !

JORIS, se levant.

Alors, vous allez la retrouver ? Moi, il est temps que je rentre.