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Page:Rodenbach - Le Mirage, 1901.djvu/72

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JANE.

Il m’enchante !… Et quand vient-il me contempler, mon peintre ?

HUGHES.

Bientôt, tout de suite. Tu n’as que le temps… Va t’habiller, là, dans ma chambre.

JANE.

Oh ! ce ne sera pas long. Et sans habilleuse !… Je n’en avais pas, quand je jouais en province…

Jane pénètre rapidement dans la pièce voisine, dont la porte reste ouverte. Hughes, qui l’a accompagnée jusqu’au seuil, redescend vers le milieu de la scène.

HUGHES.

Dépêche-toi !

JANE, criant de la chambre voisine.

Oui !

HUGHES, d’un air tout à coup douloureux.

J’ai peur.