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Les cygnes allant et venant,
Indifférents à tout,
N’ont souci que de voir
Dans l’eau, comme dans un miroir,
Leur blancheur croître.
Le canal dort, s’enluminant
D’images multiples
Comme une vieille Bible.
Les cygnes, un à un, s’isolent, se dispersent,
Sans souci des reflets qui, dans l’eau, sont inverses…