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Page:Rodenbach - Le Miroir du ciel natal, 1898.djvu/188

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Ah ! ces chemins qui s’évaporent !
Ils nous reconduiraient pourtant
Aux temps d’enfance et de foi, au bon temps !
Et nous pourrions prier encore…

De plus près, on verrait la Présence Réelle.
Mais l’encens meurt et cessent les chemins,
Chemins trop frêles,
Et compliqués comme les lignes de la main.

L’hostie est toujours là, calme et plénière ;
Les chemins d’encens ne sont plus…
Et on est les enfants perdus !
Ah ! comment arriver à la seule Lumière ?