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Page:Rodenbach - Le Miroir du ciel natal, 1898.djvu/218

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XIII

Les cierges lentement brûlent parmi les nefs ;
Ils ont l’air de souffrir. Peut-être souffrent-ils ?
Ils saignent, dirait-on ; ils ont des frissons brefs ;
Quel effroi fait trembler leur flamme versatile ?

Ils palpitent comme le pouls, durant la fièvre ;
Ils ont l’air de mourir en spasmes de lumière,
De la mort s’effeuillant d’une rose trémière ;
Leur feu qui bouge a des adieux comme les lèvres.