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Page:Rodenbach - Le Miroir du ciel natal, 1898.djvu/89

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LES RÉVERBÈRES



III



Un triste réverbère
Dans le soir s’exaspère
À regarder son ombre.
Se peut-il qu’il corresponde
À ce dessin transi
Qui dort à terre comme dans un miroir,
Et qu’il soit lui aussi
Cette figure linéaire et tout en noir ?



Le papillon jaune qu’il est
N’est plus sur le sol
Que le deuil d’un vol.