Page:Rodenbach - Le Règne du silence, 1901.djvu/118

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Or la lune est montée au ciel dans un halo
Et les carillons noirs égrènent leur rosaire…
C’est alors que le soir, soudain apitoyé
Pour les vieux murs que nul n’assiste en leurs désastres,
Envoye à tel ou tel vieux mur pauvre et ployé
Des linges de lumière et des aumônes d’astres !