Page:Rodenbach - Le Règne du silence, 1901.djvu/120

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Or, moi, j’ai trop vécu dans le nord ; rien n’obvie
À cette ombre à présent des beffrois sur ma vie.
Partout cette influence et partout l’ombre aussi
Des autres tours qui m’ont fait le cœur si transi ;
Et toujours tel cadran, que mon absence pleure,
Répandant dans mes yeux l’avancement de l’heure,
Tel cadran d’autrefois qui m’hallucine encor,
Couronne d’où, sur moi, s’effeuille l’heure en or !