Page:Rodenbach - Le Règne du silence, 1901.djvu/131

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III

Le dimanche s’allonge en toile monotone
Où bien emmailloter son ennui gémissant ;
Toile blanche des longs dimanches de l’automne
Dont la blancheur fait voir que le cœur est en sang,
Contraste grâce à quoi la plaie est évidente
Et saigne en rouges flots parmi le linge blanc.
Or comment le guérir ce cœur qui fait semblant
D’être heureux du dimanche où plus rien ne le hante ?