Page:Rodenbach - Le Règne du silence, 1901.djvu/154

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Et des valses de l’autre été si tôt fanées ;
Triste, car c’est funèbre et vain, tous ces efforts,
Tout ce désir d’un peu s’évader des années
Et d’échapper à la tristesse du dehors,
À la tristesse aussi du vent plein de reproches,
Tristesse du dimanche où s’affligent les cloches !
Dimanche, après-midi de dimanche ! Langueur
De la vaste maison, vide de l’heure enfuie,
Où l’on entend dans l’ombre une petite pluie
Épingler d’acier froid les vitres de son cœur !