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Pour aller reposer dans le néant du fond
Où plus rien, jusqu’à nous, du passé ne pleuvine ;
Et c’est, — ce bon sommeil où notre âme se fond —
D’une facilité d’oubli presque divine
Pour aller reposer dans le néant du fond
Où plus rien, jusqu’à nous, du passé ne pleuvine ;
Et c’est, — ce bon sommeil où notre âme se fond —
D’une facilité d’oubli presque divine