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I
Silence : c’est la voix qui se traîne, un peu lasse,
De la dame de mon silence, à très doux pas
Effeuillant les lis blancs de son teint dans la glace ;
Convalescente à peine, et qui voit tout là-bas
Les arbres, les passants, des ponts, une rivière
Où cheminent de grands nuages de lumière,