Page:Rodenbach - Le Règne du silence, 1901.djvu/251

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C’est l’automne, la pluie et la mort de l’année !
La mort de la jeunesse et du seul noble effort
Auquel nous songerons à l’heure de la mort :
L’effort de se survivre en l’œuvre terminée.
Mais c’est la fin de cet espoir, du grand espoir,
Et c’est la fin d’un rêve aussi vain que les autres :
Le nom du dieu s’efface aux lèvres des apôtres
Et le plus vigilant trahit avant le soir.