Page:Rodenbach - Les Tristesses, 1879.djvu/100

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Ce poème est touchant : parfois il désenchante
Ceux qui n’ont pas au cœur le culte du foyer ;
Mais toi, je te sais bon, et je la sais charmante,
La grâce et la bonté font bien de s’allier.

Le fond c’est la bonté, la forme c’est la grâce,
Une œuvre faite ainsi plaît jusqu’au dénoûment ;
Étant à l’épilogue on reprend la préface,
Et le plaisir est neuf comme au premier moment !

Tu l’aimeras ce livre où l’honneur se propage,
Car ce sera la bonne et vieille édition,
Et des enfants joyeux tourneront chaque page
Mêlant leur frais sourire à ton émotion !

Lisez-le donc longtemps tous deux… prés du vieux père
Qui vous voyant heureux oublîra son ennui ;
Et pour faire renaître à son foyer prospère
La gaîté d’autrefois… lisez-le comme lui !…