Page:Rodenbach - Les Tristesses, 1879.djvu/121

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Mais nous avons greffé sur l’ouvrage divin.
Le rameau maigre et noir des haines criminelles ;
Et les penseurs sont là comme des sentinelles,
Jetant des cris de paix que l’écho roule en vain !…

Pauvres fous ! le destin, comme en un cachot sombre,
Nous pousse dans la vie et dans l’obscurité ;
Et nous soufflons sur toi, sainte Fraternité,
Toi, le soleil du cœur et le flambeau de l’ombre !…