Page:Rodenbach - Les Tristesses, 1879.djvu/17

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Voilà ton sort !… Mais Dieu, pour le rendre plus beau,
T’a mis au fond du cœur le don de poésie :
Tous les objets viendront, selon ta fantaisie,
Comme des papillons te colorer les doigts,
Est-ce assez ? réponds-moi maintenant, car tu dois
À ton gré décider de ta vie inquiète… »

Et l’enfant répondit : « Je veux être poète !… »