Page:Rodenbach - Les Tristesses, 1879.djvu/43

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

C’est le mystérieux et morne apaisement
Que la nuit sur le jour fait tomber lentement ;
Et l’oubli, c’est la main inconnue et sincère
Qui détache les nœuds du cœur et les desserre
Pour nous rendre la mort moins pénible à souffrir,
De sorte qu’oublier c’est apprendre à mourir !…