Page:Rodenbach - Les Tristesses, 1879.djvu/84

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Si vous rencontrez trop souvent
— Parmi ces vers noirs et moroses
Que j’écris le soir en rêvant —
Le cortège des enfants roses ;

Si vous trouvez trop de blondins,
C’est ainsi que je les appelle,
Trahissant par des cris badins
Leur adorable ribambelle,

C’est qu’au fond je les aime tant :
Ils sont tous blonds, étant l’aurore ;
Rien qu’à les voir, je suis content ;
Qu’à leur parler, je m’améliore.