Page:Rodenbach - Les Vies encloses, 1896.djvu/245

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Ici toute une vie invisible est enclose
Qui n’a laissé voir d’elle et d’un muet tourment
Que ce que laisse voir une eau d’aspect dormant
Où la lune mélancoliquement se pose.

L’eau songe ; elle miroite ; et l’on dirait un ciel,
Tant elle s’orne d’étoiles silencieuses.
Ô leurre de ce miroir artificiel !
Apparence ! Sérénités fallacieuses !