aux brusques mouvements de température. Cela lui donna une carie de tous les os, une lente et successive mort de toutes les articulations. Fin épouvantable ! Il recommença une course effrénée de Harrar à Aden, à Marseille, à Charleville où vivait sa mère, puis de nouveau à Marseille. On aurait dit que le vent furibond de l’Aventure avait recommencé à souffler. Il courait maintenant après son tombeau — qui fuyait, pour le faire souffrir davantage !
On l’avait dû amputer d’une jambe. Il sautille sur des béquilles, ne peut pas les manœuvrer, tombe, se relève, se fait porter dans des wagons-lits, gagne la maison paternelle, retourne aux hôpitaux. Course à la mort ! Il faut lire, dans l’histoire de sa vie publiée par M. Paterne Berrichon, cette incroyable lutte