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DÉDICACE
À Fernand Brouez,
OI qui vis dans les hôpitaux
À voir les défauts qu’on encoffre,
Ces anciens vers, je te les offre,
Très anciens vers sentimentaux.
Ce sont les toilettes fanées
D’un premier amour décédé
Que mon souvenir a gardé
Tristement depuis des années.
Oh ! combien de rêves pareils
Cherchant l’infini dans la femme,
Ont, dans l’hôpital de mon Âme,
Commencé d’éternels sommeils.
Combien, à la lueur jaunie
De ma jeunesse qui s’éteint,
De malades que nul ne plaint
Et ne veille en leur agonie :