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Page:Rodet - L’algèbre d’Al-Khârizmi et les méthodes indienne et grecque.djvu/7

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L’ALGÈBRE D’AL-KHÂRIZMI

ET
LES MÉTHODES INDIENNE ET GRECQUE.


Il est admis à peu près universellement parmi les historiens des mathématiques que Mohammed ben Mouça Al-Khârizmi, chargé par le khalife Al-Mâmoun d’initier les Arabes à la science mathématique telle que la possédaient les Hindous, a fidèlement rempli sa mission et consigné dans ses écrits les principes et les méthodes de cette science, et c’est persuadés de la légitimité de cette croyance que les savants qui se sont le plus occupés de l’histoire du développement des mathématiques sous l’influence des Orientaux, Woepcke, Sédillot, MM. Cantor, Th. Henri Martin et autres[1], se sont crus autorisés à

  1. Je ne nomme point ici M. Chasles, bien que ses travaux sur l’histoire des mathématiques soient sans conteste les plus justement estimés, parce que, comme il ne possède pas les langues orientales, ni même quelques-unes des langues modernes de l’Europe