Page:Rodrigues - Midraschim et fabliaux.djvu/18

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— Mais je suis un ange, mon frère,
Si je n’ai qu’un défaut. — Ma sœur,
Je voudrais te voir plus sévère,
Plus inaccessible au flatteur.

Tu n’écoutes pas la réplique,
Et, comme un superbe indompté,
Préférant louange à critique,
Tu pourchasses la vérité.

— Frère, ta morale m’assomme,
Tu mens, j’ai l’esprit lourd, poncif,
Je m’appelle Berquin, Prudhomme,
Le bon sens est mon objectif.