Page:Rodrigues - Midraschim et fabliaux.djvu/72

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« La matière n’est que l’écorce,
Dit-il en commençant son cours ;
Il ne faut pas donner sa force
Aux femmes ; fuyez leurs amours ! »

(Proverbes, XXXI, 3.)

En répondant à qui demande :
Quel est le fort ? le Talmud dit :
« C’est celui dont l’esprit commande
Et dont la matière obéit. »

Il dit aussi, faisant l’éloge
Du savant, que « le vrai savant
C’est celui qui tout interroge,
Qui de tout, et de tous apprend.

Que le seul riche qu’il connaisse,
C’est celui content de sa part. » —
Quand on dédaigne sa richesse,
On doit la perdre tôt ou tard. —

Tout à coup, beauté ravissante
Apparaît aux yeux du docteur ;
Elle est nue, elle est provocante,
C’est une bacchante en fureur.