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I


LA FORÊT ET LE CHARIOT




Une forêt, vaste et tranquille
Renfermant de fort belles eaux,
S’élevait, non loin d’une ville,
Aux chants de ses nombreux oiseaux.

Cette forêt majestueuse
Ne connaissait pas son bonheur,
Ses arbres, d’humeur ombrageuse,
Vivants agités par la peur.

S’il passait un cerf dont les cornes
Effleuraient quelque peu leurs flancs,
Tous les ornes devenaient mornes,
Tous les trembles étaient tremblants.