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XIII.

La chevalière.

« Vous êtes triste… et j’en sais la cause. Est-ce donc là l’empire que j’ai sur votre cœur ? Il a fallu que je devinasse. Je verrai si je dois vous permettre de vous affliger, et en attendant je vous le défends. »
(Lettre d’une femme jalouse.)


Sept heures venaient de sonner à l’église de l’Oratoire quand Saint-Georges, précédé de La Boëssière, entra par l’allée profonde au bout de laquelle se trouvait la cour du maître d’armes…

En face de l’allée brillait à la lueur d’un faible quinquet une petite porte vitrée, c’était celle de la salle d’armes.

Dans cette pièce, entièrement boisée de panneaux gris et assez mal éclairée, figuraient quelques trophées d’armes, des fleurets, des plastrons de maître suspendus ; l’on y voyait aussi un cheval de bois sur lequel les élèves s’exerçaient à la voltige.

À l’un des panneaux, le maître d’armes avait eu soin de se ménager un petit judas, par lequel il put